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Brève histoire de La Roche

Mon arrière grand'mère Julie Ci-contre Julie Alzas, la grand-mère de ma grand-mère à La Roche, notre maison ancestrale : vous entrez dans notre passé, nous vous ouvrons notre maison de famille.

Julie Alzas est née Foriel en 1844, veuve de Louis, instituteur, né à La Roche en 1843 (19ème siècle).

Sur le compois de Salavas en 1819, au Mas de La Roche il y a 4 propriétaires Alzas, huguenots, enfants d'Antoine né en 1746 à Salavas et de Marie née en 1743 à Salavas, mariés en 1769 (18ème siècle).

Sur le cadastre napoléonien de 1826 apparaissent les parcelles du quartier de La Roche.

Les ascendants André Loubat et Françoise Alzas se sont mariés avant 1645 (17ème siècle).

Sur le compois de Salavas en 1655 son acte de propriété idique "André Loubat propriétaire à Salavas en particulier à La Roche".

Le nom Clerc, le nom de jeune fille de ma maman Simone enterrée à Salavas vient de Jules Clerc et de Céline Alzas mariés en 1887 puis d'André Clerc et de Marguerite Martin mes grands-parents maternels enterrés à La Roche (20ème siècle).

La fille de Julie, mon arrière-grand-mère s'appelait Marguerite Martin comme sa fille. Elle a refait le toit de La Roche en 1974 avec l'argent d'un terrain du village de Salavas qu'elle a vendu à la Municipalité. Ce terrain est actuellement le parking central de Salavas où nous nous donnons rendez-vous pour votre accueil.

La maison s'est agrandie au fil des temps.

Une oliveraie alimentait le moulin à huile dans la petite maison de pierre au bord de la route. La magnanerie occupait le nord de la maison au dessus de l'écurie. Deux hectares étaient en cultures, 3000 m² en vigne. Les troupeaux (chèvres et moutons) broutaient dans les landes. Les bois alimentaient les charbonnières. La cuisine était dans la cave centrale. Un puits et quelques "gourgues" fournissaient l'eau.

L'exploitation s'est poursuivie jusque dans les années 1920. En 1923, la dernière occupante permanente de La Roche fut mon arrière arrière-grand-mère Julie Alzas, dont la photographie est ci-contre. Elle est morte à 78 ans renversée par sa chèvre dans cet escalier qui n'existe plus.

Les descendants Alzas sont devenus instituteurs, Mais ils ont toujours manifesté un grand attachement à ces lieux uniques, y séjournant et s'y rassemblant régulièrement. Ils reposent pour certains dans le cimetière familial qui se trouve en bas de la propriété.
 

Voici l'une des maisons du quartier de La Roche en 1920, celle maintenant des enfants et petits enfants Astier.

La Roche en 1920